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Remembrance of 100 years of the Exclusion Act

Commemorating 100 Years of
the Chinese Exclusion Act

Remembering the Chinese Exclusion Act Zoom Forum Replay

Featuring Panelists: Arlene Chan, Hon. Dr. Vivienne Poy, Landy Anderson, Willie Woo

Moderated By: Justin Poy, The Justin Poy Agency

Communities of Chinese heritage in Canada

Between 1881 and 1884, over 17,000 Chinese immigrants arrived in Canada to build the Canadian Pacific Railway, and later to maintain it. Several thousand came from the coastal areas of the United States where they had helped to build the American transcontinental railroad, but the majority arrived directly from southern China. The province of British Columbia already had a sizeable Chinese population, and racism towards the Chinese community was widespread. The media of the time often portrayed Chinese cultural practices such as clothing styles, living conditions, and even funeral rites, in a degrading way.

Since the beginning of the 20th century, people of Chinese origin have settled in urban areas and large cities across Canada. Chinatowns were developed in the 19th and 20th centuries, and have served as major hubs for businesses and family life for many people of Chinese origin in Canada. Unfortunately, well into the 1930s, restrictive legislation in some cities inhibited people of Chinese origin in Canada from investing in properties outside of the Chinatown areas.

Legislation Targeting Chinese Immigrants

Through the Chinese Immigration Act of 1885, a $50 head tax was imposed on every Chinese person seeking entry into Canada, marking a period of legislated anti-Chinese racism. The head tax followed the building and completion of the Canadian Pacific Railway (1881-85), which brought Chinese workers to Canada. These workers were needed as a labour force but not deemed desirable as citizens because of their country of origin. The head tax was raised to $100 in 1900 and to $500 in 1903 in further attempts to make immigration prohibitive for Chinese individuals. Additionally, the Electoral Franchise Act of 1885 disenfranchised all immigrants of Chinese origin, making them ineligible to vote in federal elections.

Despite the head tax, Chinese immigrants continued to settle in Canada. On July 1, 1923, Dominion Day, Parliament passed the Chinese Immigration Act. The Act is commonly referred to as the "Chinese Exclusion Act," because it largely restricted all Chinese immigration to Canada by narrowly defining the acceptable categories of Chinese immigrants and prevented many residents from reuniting with their families. 

The new regulations specified that only four classes of Chinese immigrants would be allowed in Canada: diplomats and government representatives; children born in Canada who had left for educational or other purposes; merchants as defined by the minister of immigration and colonization; and students while attending university or college. Vessels transporting Chinese immigrants were only authorized to carry one Chinese immigrant for every 250 tons of the ship’s total weight. Chinese individuals already in Canada were required to register and carry photo identification as evidence of their compliance with the regulations of the act; even Canadian born and naturalized Chinese were made to register. Since the Act was passed on Dominion Day, the Chinese Canadian community called it "Humiliation Day," as this Act was perceived as the ultimate form of humiliation.

 

The Chinese Immigration Act of 1923 was repealed in 1947. During the years the Act was in force, fewer than 50 Chinese immigrants were allowed to come to Canada.

Apology in the House of Commons

On June 22, 2006, the Government of Canada apologized in the House of Commons to people of Chinese origin in Canada who paid the head tax, their families, and Chinese communities across Canada.

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Célébrons les 100 ans de la Loi d'exclusion des Chinois

Revisionnez le forum Zoom commémorant la Loi d'exclusion des Chinois.

Avec la participation des panélistes: Arlene Chan, Hon. Dr. Vivienne Poy, Landy Anderson, Willie Woo

Modéré par: Justin Poy, The Justin Poy Agency

Communautés d'origine chinoise au Canada

Entre 1881 et 1884, plus de 17 000 immigrants chinois sont arrivés au Canada pour construire le chemin de fer Canadien Pacifique, puis pour l'entretenir. Plusieurs milliers sont venus des régions côtières des États-Unis où ils avaient contribué à la construction du chemin de fer transcontinental américain, mais la majorité est arrivée directement du sud de la Chine. La province de la Colombie-Britannique comptait déjà une importante population chinoise, et le racisme envers la communauté chinoise était répandu. Les médias de l'époque décrivaient souvent les pratiques culturelles chinoises, comme les styles vestimentaires, les conditions de vie et même les rites funéraires, de manière dégradante.

Depuis le début du XXe siècle, les personnes d'origine chinoise se sont installées dans les zones urbaines et les grandes villes du Canada. Les quartiers chinois se sont développés au XIXe et XXe siècles et ont servi de centres majeurs pour les entreprises et la vie familiale de nombreuses personnes d'origine chinoise au Canada. Malheureusement, jusqu'aux années 1930, des lois restrictives dans certaines villes ont empêché les personnes d'origine chinoise au Canada d'investir dans des propriétés en dehors des quartiers chinois.

Législation ciblant les immigrants chinois

Par le biais de la Loi sur l'immigration chinoise de 1885, une taxe de 50 dollars par personne a été imposée à chaque personne d'origine chinoise cherchant à entrer au Canada, marquant une période de racisme anti-chinois législatif. La taxe a été instaurée après la construction et l'achèvement du chemin de fer Canadien Pacifique (1881-1885), qui a amené des travailleurs chinois au Canada. Ces travailleurs étaient nécessaires en tant que main-d'œuvre, mais ils n'étaient pas considérés comme désirables en tant que citoyens en raison de leur pays d'origine. La taxe a été augmentée à 100 dollars en 1900 et à 500 dollars en 1903, dans le but d'entraver l'immigration des individus d'origine chinoise. De plus, la Loi sur le droit de vote de 1885 a privé de leurs droits de vote tous les immigrants d'origine chinoise, les rendant inéligibles pour participer aux élections fédérales.

Malgré la taxe d'entrée, des immigrants chinois ont continué de s'installer au Canada. Le 1er juillet 1923, jour de la Confédération, le Parlement a adopté la Loi sur l'immigration chinoise. Cette loi est communément appelée la « Loi d'exclusion des Chinois », car elle restreignait largement l'immigration chinoise au Canada en définissant de manière étroite les catégories acceptables d'immigrants chinois et en empêchant de nombreux résidents de retrouver leur famille.

Les nouvelles réglementations spécifiaient que seules quatre catégories d'immigrants chinois seraient autorisées au Canada : les diplomates et les représentants gouvernementaux ; les enfants nés au Canada qui étaient partis pour des raisons d'éducation ou autres ; les commerçants tels que définis par le ministre de l'immigration et de la colonisation ; et les étudiants pendant leur fréquentation d'une université ou d'un collège. Les navires transportant des immigrants chinois étaient autorisés à ne transporter qu'un immigrant chinois pour chaque tranche de 250 tonnes du poids total du navire. Les personnes d'origine chinoise déjà présentes au Canada devaient s'inscrire et porter une pièce d'identité avec photo comme preuve de leur conformité aux réglementations de la loi ; même les Chinois nés au Canada et naturalisés devaient s'inscrire. Étant donné que la loi a été adoptée le jour de la Confédération, la communauté chinoise canadienne l'a appelé « Jour de l'Humiliation », car cette loi était perçue comme la forme ultime d'humiliation.

La Loi sur l'immigration chinoise de 1923 a été abrogée en 1947. Pendant les années où la loi était en vigueur, moins de 50 immigrants chinois ont été autorisés à venir au Canada.

Excuse à la Chambre des communes

Le 22 juin 2006, le gouvernement du Canada a présenté ses excuses à la Chambre des communes aux personnes d'origine chinoise au Canada qui ont payé la taxe d'entrée, à leurs familles et aux communautés chinoises à travers le Canada.

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